Dans tous les cas, il est conseillé de ne pas prendre d’aspirine ni d’anti-inflammatoire , ni de vin rouge dans la semaine précédant l’acte car ces substances diminuent la coagulabilité du sang et favorisent donc saignements et hématomes.

Si toutefois l’aspirine ou les anti-coagulants font partie d’un traitement au long cours, il ne faut surtout pas les arrêter sans l’avis du médecin qui vous les a prescrits.

Injections de toxine botulique :

Le premier temps est un temps d’observation : le médecin observe le patient en position assise, visage au repos, puis lors de la contraction des différents muscles à injecter, de façon à déterminer les points d’injection.

Une photo est généralement prise avant une première injection. Puis le médecin marque sur la peau les points d’injection et fait allonger le patient.

Vient ensuite le temps de la reconstitution du produit fraichement sorti du frigo (en dehors du Bocouture stable à température ambiante). Le médecin désinfecte ensuite les sites à injecter et réalise de micro-injections intramusculaires, de 4 à 10 pour un front généralement.

Ces injections peuvent sembler désagréables, mais elles sont rarement douloureuses lorsqu’on utilise une aiguille fine et que la pression s’exerce lentement sur le piston de la seringue.
A l’issue de l’injection, le numéro de lot du produit est systématiquement noté par le médecin.

Les suites sont simples : de petits bleus aux sites injectés sont rares mais possibles.

Il est demandé au patient

  • de ne pas frotter la zone injectée dans les heures qui suivent,
  • de ne pas appuyer dessus (casque intégral de moto interdit ce jour là)
  • de ne pas exposer la toxine à de fortes chaleur les 24 premières heures (pas de soin laser au cours de la même séance, pas de hammam ni sauna le jour même) afin de ne pas dégrader la toxine.
  • Un rendez-vous de retouche est souvent programmé à titre systématique dans les 15 jours qui suivent afin de vérifier la qualité du résultat, et éventuellement de corriger de petites imperfections ou asymétries.

Injections d’acide hyaluronique :

Le premier temps est un temps d’observation : le médecin observe le patient en position assise, visage au repos, puis souriant, afin de noter d’éventuelles asymétries. Une photo est prise avant l’injection. Selon la zone à injecter, un marquage peut être nécessaire en position assise, car les reliefs se modifieront en position allongée ou demi-assise.

Le produit est ensuite sorti de son emballage stérile et la désinfection soigneuse des sites à injecter est réalisée. Les injections sont réalisées doucement en minimisant autant que possible le calibre de l’aiguille et le nombre de points d’entrée.

Elles peuvent cependant être douloureuses, selon le niveau de sensibilité individuel, le site injecté et le type de produit. Si vous appréhendez la douleur, une crème anesthésiante peut être placée 1h30 avant le RDV.

A la fin de l’injection, les sites sont massés afin de permettre une répartition homogène du produit. Les éventuels bleus peuvent être camouflés par du maquillage chez les femmes. Il n’y a pas de soins particuliers à prévoir au décours.

A l’issue de la séance, le médecin conserve une étiquette du produit injecté et en remet généralement une au patient.

Injections de mésothérapie :

Le but de ces injections étant de réhydrater et stimuler une zone, il faut s’attendre à de multiples petites injections superficielles. Selon la technique et la quantité de produit utilisée, les injections sont plus ou moins pénibles, pouvant nécessiter l’application préalable d’une crème anesthésiante.

Après désinfection de la zone, le médecin injecte le produit par micro-quantité, superficiellement, à la main ou au pistolet.

La séance dure une dizaine de minutes au maximum et peut se conclure avec de petits bleus et des « griffures « superficielles liées au déplacement de l’aiguille.

Une crème apaisante est appliquée et le patient peut reprendre ses activités. On déconseille toutefois d’aller à la piscine le jour même, et il faut s’attendre à une certaine visibilité des points injectés pendants quelques heures à quelques jours.

Il ne faut pas non plus chauffer fortement le produit qui vient d’être injecté durant quelques jours car cela le dénaturerait (pas de soin laser, pas de hammam ni sauna donc).

Comme pour toute injection, le médecin conserve le numéro de lot du produit injecté.

Le protocole de ces injections est souvent de réaliser une séance toutes les deux à trois semaines (trois fois au total), puis deux injections d’entretien à un mois d’intervalle.